Amap de la Baïse

Et voilà, l’été arrive et la newsletter prend du retard... C’est que le travail dans les champs devient intense, et l’organisation d’un méchoui sous le séchoir à tabac nous a pris du temps ! Ce dîner de soutien au festival a réuni une trentaine de personne autour de produits locaux et de légumes de la ferme.

Nous renouvellerons bientôt l’expérience pour vous accueillir au „P’tit fest‘“, une soirée de préparation pour LE festival de Cauberotte qui aura lieu les 6 et 7 août. La date du „P’tit fest‘“ reste à fixer mais nous savons d’ores et déjà que des concerts animeront cette soirée conviviale sous le séchoir à tabac.

En attendant, rendez-vous le samedi 12 juin à partir de 12h pour un pique-nique entre amapiens à la ferme !
A bientôt,

AnneSo

Quoi de neuf dans les champs ... et dans le panier ?

Les légumes d’été continuent de prendre place dans les bandes de maraîchage : aubergines, poivrons, haricots verts et la fin des tomates, ainsi que les melons et les pastèques. Les poireaux d’été et les céleris sont également plantés.

350 kg de pommes de terre sont enfin semés, les beaux jours ayant permis de travailler la terre convenablement. Les courges les rejoignent sur la parcelle voisine. Cet automne, vous retrouverez donc les maintenant classiques potimarrons, butternut et longues de Nice, mais aussi des nouveautés comme la courge bleue de Hubbard.
L’hiver se prépare aussi avec les semis de betteraves et de très beaux semis de panais.

Les travaux de mise en place de l’irrigation se poursuivent, cruciale avec les chaleurs actuelles... D’ailleurs, il n’y a pas que nous qui avons chaud, les salades aussi... Elles sont devenues amères à cause de tout ce soleil, heureusement que nous restons de bonne humeur !
En prévision dans vos paniers de juin, les concombres.

A part ça, c’est le retour des „wwoofers“ à la ferme. Venus de France ou d’ailleurs, ce sont des bénévoles nourris et logés à la ferme venus découvrir les activités des champs et donner un coup de main. Vous les croiserez certainement !

En mai, la ferme a également accueilli des personnes âgées de la maison de retraite de Sos et des enfants de son école primaire pour une visite commentée. Le CAT de Mézin a aussi organisé une sortie à la ferme, et les personnes du CAT de Condom viendront en juin. Bref, du passage, des rencontres et de l’échange !

La petite histoire ... de la fraise
 
Hummm... les fraises ! On est bien contents de les retrouver, elles annoncent le début des fruits de printemps et d’été...
Le fraisier a pour nom scientifique Fragaria. Il appartient à la vaste famille des Rosacées, qui comprend également les arbres fruitiers à pépins ou à noyaux, ainsi que les roses. C’est une plante vivace, qui résiste aux rigueurs de l’hiver et peut se garder plusieurs années (souvent 3 à 5 ans) pour de belles récoltes. Le fraisier est composé d’une tige très courte, appelée couronne ou coeur, qui s’allonge d‘1 cm par an environ et qui porte un groupe de 5 feuilles, tandis que la partie inférieure se prolonge par une partie renflée appelée rhizome, d’où partent les racines. Ce rhizome, constitué de réserves, sert en quelque sorte de garde-manger pour l’hiver. Les fraisiers émettent souvent de longues tiges rampantes, les stolons. Chaque stolon peut donner naissance à de nombreuses jeunes plantes (jusqu’à 100 !). C’est ainsi que l’on multiplie soi-même les fraisiers.

Petit détail botanique : les véritables fruits des fraisiers ne sont pas les fraises mais les akènes, les petits grains jaunes que l’on voit à la surface de la fraise!

A la ferme, nous cultivons des variétés de printemps et une variété remontante, c’est-à-dire qu’elles produisent de mai aux gelées. Les variétés de printemps sont les gariguettes et les fraises anciennes dont les plants viennent du conservatoire de Montesquieu*. Ils ont été multipliés à la ferme et nous avons maintenant 600 pieds de fraise Ananas (celles qui sont roses et délicieuses de la 1ère photo), Royal Sovereign (2ème photo) et Mme. de Sanié. La variété remontante que nous cultivons est la classique Mara des Bois.

Les fraisiers sont pantés sur une butte, nourris au fumier de vache, et c’est ça qui leur donne si bon goût, car vous avez remarqué, rien à voir avec les fraises cultivées hors sol...

Pauvre en glucides (6 à 9%, contre 10 à 14% pour les fruits en moyenne), la fraise est un fruit peu calorique : 35 kcal aux 100 grammes.
De plus, avec un apport minéral modéré mais diversifié, la fraise s’avère être un fruit nutritionnellement intéressant. Elle apporte du magnésium, du calcium et du fer, ainsi que quelques traces d’éléments rares comme le bore, le fluor, le sélénium.
Mais c’est pour sa richesse en vitamine C que la fraise se distingue : 150g de fraises couvrent nos besoins journaliers.
* http://www.conservatoirevegetal.com/, à visiter !

Quoi de neuf dans les assiettes ?
 

Soupe de fraises au thym (pour 4)

- 500g de fraises
- 70g de sucre en poudre
- 1 verre d’eau
- 3 ou 4 brins de thym frais
- le jus d‘1/2 citron

Faire fondre le sucre dans l’eau à feu doux. Rajouter le jus de citron et le thym. Laisser chauffer jusqu’à obtention d’un sirop pas trop épais. Couper 400g de fraises en deux, les rajouter au sirop et mixer le tout.
Placer au frigo, et servie bien frais avec les 100g de fraises restants en morceaux. A accompagner d’une tuile aux amandes et d’une boule de glace.
On peut aussi parfumer cette soupe à la menthe, au basilic, à la bergamote, etc...

Clafoutis aux fraises (pour 6)

- 4 oeufs
- 100g de sucre
- de la vanille
- 10 cl de lait
- 30 cl de crème liquide
- 100g de farine
- 40g de beurre
- 500g de fraises

Mélanger dans l’ordre les 6 premiers ingrédients et rajouter les 40g de beurre fondu.
Verser sur les fraises coupées en 2 et posées au fond d’un plat beurré.
Cuire 30 minutes à 200°. A déguster tiède.