Amap de la Baïse

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vendredi 15 janvier 2010

Comment qu'ça s'cuisine le chou rutabaga ? Comme le navet...

Le chou rutabaga...hmmm ! C'est un cousin du navet et du chou, à la chair plus dense et sucrée que celle du navet. Il fera certainement l'objet d'une rubrique de la newsletter bientôt mais en attendant, voici quelques idées pour le cuisiner.

Une fois blanchi (c'est-à-dire mis dans l'eau bouillante salée 5 à 10 minutes) mais pas forcément épluché, vous pouvez le couper en dés ou en tranches et le faire poêler, tout simplement. Ou bien l'incorporer dans une quiche, ou encore le faire rôtir avec une volaille au four.

En purée avec des pommes de terre, ça marche aussi, ou bien dans une soupe. Et le must, c'est quand même la frite... Donc une fois blanchis, on coupe les choux rutabagas en frites ou en rondelles épaisses et on fait frire dans une poêle.

Mêmes idées à recycler pour le navet, qui est aussi délicieux poêlé avec un peu de miel en fin de cuisson...

mercredi 6 janvier 2010

Purée aux topinambours

Pour changer un peu des topinambours poêlés!

Il vous faudra, pour 4 personnes:

  • environ 500 g de topinambours
  • environ 400 g de pommes de terre
  • du lait (suivant la consistance désirée - environ 15 cl)
  • un peu de beurre (environ 50g)
  • sel et poivre

La première étape - la plus laborieuse - consiste à éplucher les topinambours et les pommes de terre (ce n'est pas indispensable en bio comme diraient Paul ou Maxime, mais pour une purée c'est mieux...)
Le petit goût d'artichaut des topinambours vaut bien le temps passé sur cette purée!

Placer les pommes de terre dans une casserole et les couvrir d'eau froide salée. Porter à ébullition puis y ajouter les topinambours.
Ajouter à l'eau de cuisson un peu de bicarbonate de soude ou une feuille de sauge pour rendre les topinambours plus digestes.
Laisser cuire jusqu'à ce que les légumes soient tendres (une vingtaine de minutes).

Egoutter, passer au moulin à légumes puis incorporer progressivement le beurre et le lait chaud jusqu'à obtenir la consistance désirée.
Salez, poivrez, c'est prêt!

Nous avons testé, et tout le monde a bien apprécié!

adaptation d'après:
Légumes oubliés je vous aime..., Béatrice Vigot-Lagandré, éditions Le Sureau
Purées et compotes de nos grands-mères, Manuel Laguens, éditions Ouest France

mardi 5 janvier 2010

Les honneurs du Sud-Ouest

Notre Amap à l'honneur aujourd'hui dans le journal : ils protègent la planète au creux de leur assiette !

LES NEWS DE LA FERME - N°1

L’aventure de la newsletter continue donc dès ce début d’année 2010, que nous vous souhaitons excellente. Merci aux anciens adhérents de leurs retours sur cette lettre d’information mensuelle testée en décembre, et bienvenue aux nouveaux adhérents qui découvriront les dessous de la ferme chaque début de mois par ce biais. La ferme fournira dès janvier une cinquantaine de paniers par semaine, au lieu de 40 en 2009.

Ce mois-ci, nous vous présentons un bilan des paniers 2009. Contrat rempli puisque le montant du panier moyen est de 16,50 euros. Puis, focus sur la carotte qui, sans être le plus méconnu des légumes, nous réserve néanmoins encore des surprises. Enfin, vous ne trouverez pas cette fois la liste des responsables de distribution pour le mois car elle doit être finalisée en prenant en compte les nouvelles adhésions.

Bonne lecture et à très bientôt à la ferme !

Quoi de neuf dans les champs ... et dans le panier ?



Tout d’abord, un petit bilan des paniers pour 2009. Le graphique suivant vous présente le montant des paniers hebdomadaires pour les distributions du lundi et du jeudi. Après une période „creuse“ en début d’année (paniers entre 7 et 12 euros), le contenu des paniers a augmenté cet été pour atteindre une valeur de 30 à 35 euros. La moyenne sur l’année est ainsi de 16,50 euros pour un contrat prévoyant des paniers entre 16 et 17 euros.

Vous aurez certainement remarqué en décembre qu’une forte gelée a un peu perturbé une distribution, transformant quelques uns de vos légumes en surgelés Picard ! Cela dit, cette gelée n’a eu que peu de conséquences dans les champs, seuls les choux en ont souffert. Les serres ont été complètement fermées pour protéger les cultures. En décembre également, une deuxième tournée de primeurs a été replantée : épinards et salades continueront donc de garnir vos paniers. Un rang de petits pois et de fèves a été semé, et le nettoyage des bandes continue pour accueillir les prochains semis de février. En janvier dans vos paniers, en plus des habituels légumes d’hiver : persil et cresson en prévision.

La petite histoire ... de la carotte




La carotte (Daucus carota) de la famille des ombellifères est une plante bisannuelle, c'est-à-dire que son cycle de vie est de 2 ans. La première année, elle forme son appareil végétatif, autrement dit la racine que nous mangeons, ainsi que les feuilles. La deuxième année, après avoir passé les mois d'hiver (qui lui sont nécessaires pour fleurir) la carotte émet des tiges portant des fleurs blanches de mai à octobre, les ombelles, qui donneront ensuite les fruits : les graines de carottes !

L'ancêtre sauvage de la carotte provient de l'Afghanistan bien que l'on puisse trouver des carottes sauvages dans l'ensemble des zones tempérées du globe. La carotte sauvage est une parente de la carotte du jardin, mais elle effectue son cycle de vie sur un an, son cœur est très fibreux et sa saveur amère, elle reste toutefois comestible.

La première carotte charnue, celle qui ressemble le plus à la carotte orange que tout le monde connaît aujourd'hui, est apparue au cours du XVIIème siècle en Hollande à la suite de diverses sélections naturelles. Important : ce que l'on appelle ici sélection naturelle est en fait aujourd'hui appelée sélection paysanne c'est-à-dire une sélection par observation de la plante de la part du paysan. Celui-ci conserve les plantes qui lui conviennent le mieux pour en récupérer ensuite les graines et ainsi de suite, à l'inverse de la sélection de variété hybride en laboratoire où l'on travaille sur le génotype de la plante afin d'isoler certains gènes intéressants. Il en résulte des plantes déséquilibrées et non pérennes malheureusement utilisées par la quasi-totalité des agriculteurs de nos jours... mais pas par nous ! On en discute souvent à la ferme.


Carotte de Carentan, Carotte jaune du Doubs, Carotte Dragon Purple


Carotte de Kuttingen, Carotte Marché de Paris, Carotte Rothild

Les carottes de la ferme

La culture de la carotte en bio, c'est toute une histoire, de nombreux maraîchers s'y sont refusés eu égard à la somme de travail qu'elle représente. C'est certainement le légume qui demande le plus de main d'œuvre : on sème, on arrose, on désherbe plusieurs fois et on détasse, enfin on récolte et on lave... et c'est bon hein ?!

C’est quoi d’ailleurs „détasser“ ? Et bien lorsqu’on sème la carotte, on utilise un semoir qui répartit les graines sur une ligne, puis on laisse germer. La carotte met trois semaines à germer, beaucoup plus longtemps que les mauvaises herbes qui vont coloniser le rang rapidement. Premier désherbage donc. Ensuite, on détasse, c’est-à-dire qu’on enlève les mini-carottes germées qui sont trop serrées dans le rang pour n’en laisser qu’une tous les 2 ou 3 centimètres. Finalement, on sème 4 à 5 fois plus de graines qu’il n’y aura de carottes. Et on désherbe à volonté !

Mais nous à la ferme on aime les carottes, même si c’est du boulot. La terre, dirons certains, ne s'y prête pas car trop lourde, mais bien au contraire cette terre argileuse est remplie de plein de bonnes choses à l'inverse des terres sableuses où les légumes ont le goût d'eau ! La carotte pousse ici lentement et extrait la quintessence de cette terre pour vous livrer sur table un légume d'une qualité biologique hors du commun ! (ah bon?) Et oui nous sommes loin de la carotte insipide gavée de nitrites des grandes surfaces à, oui j'avoue, 80 centimes du kilo...

Les variétés de carottes de la ferme que vous avez l'immense et unique privilège de savourer (sans les éplucher, et oui en bio on n‘épluche pas les légumes) sont:

- Au printemps, les carottes sans coeur fines et pointues : d'Amsterdam, Touchon, de Carentan, et rondes : Marché de Paris, de Guérande

- En automne : les carottes obtuses demi-longues : de Colmar, Rodelika, Rothild, les blanches : de Kuttingen, les jaunes : obtuse du Doubs, les violettes (en 2010) : Purple Dragon, et les rouges : Goutte de Sang

Il existe bien sûr encore des dizaines d'autres variétés, malheureusement comme pour beaucoup de légumes, 80% des variétés existantes au siècle dernier ont déjà disparu... La seule façon de pouvoir continuer à les manger c'est de les cultiver (et de les manger) !

Maxime le maraîcher

Quoi de neuf dans les assiettes ?



Une petite recette pour la route, histoire de cuisiner les carottes en mode sucré pour une fois.

Madeleines à la carotte

Pour la pâte à madeleine :

- 150g de farine
- 125g de beurre ramolli mais pas fondu
- 150g de sucre roux
- 2 gros oeufs
- 2 cuillères à soupe de lait
- 1 cuillère à café de levure chimique

Pour la garniture à la carotte :
- 200g de carottes râpées crues
- 1 cuillère à café d’extrait de vanille
- 1 cuillère à café de cannelle en poudre

Fouettez le sucre et les oeufs jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez progressivement la farine et la levure, puis incorporez le beurre ramolli et le lait. Ajoutez les carottes râpées, la vanille et la cannelle. Laissez reposer 30 minutes au frigo. Beurrez les moules à madeleine et versez une cuillérée de pâte dans chaque alvéole. Enfournez 5 minutes à 220° puis baissez le four à 180° pour 5 minutes supplémentaires. Laissez refroidir sur une grille.

Remarque : la recette de base de la pâte à madeleine peut se décliner à l’infini : avec des pépites de chocolat, de l’extrait de café, de la confiture, des fruits, ... Place à votre imagination de gourmand !

Agenda



Le planning des distributions reste à définir pour ce mois-ci...

La ferme et l’asso...

Les personnes gravitant autour de la ferme et de l’association „Les Saisons Musicales“, qui organise entre autres le festival de Cauberotte début août, cogitent en ce moment sur la création d’un groupement d’achat solidaire (GAS). Il s’agit d’une association de consommateurs (comme une AMAP) qui se regroupent pour commander des produits auprès des agriculteurs et éleveurs locaux. Seront proposés de la viande, des produits laitiers, des fruits, du miel,... Si vous êtes intéressé(e)s par le principe, souhaitez vous investir dans la création du GAS ou simplement désirez davantage d’information, contactez Timax au 09.66.82.36.30.

samedi 2 janvier 2010

BONNE ANNÉE 2010

BONNE ANNÉE A TOUS LE MONDE BONNE SANTÉ ET QUE 2010 NOUS RÉSERVE DE NOMBREUSE SURPRISE AU NIVEAU DES NOUVELLES VARIÉTÉS QUE NOUS ALLONS DÉCOUVRIR ET DES BON MOMENTS QUE NOUS ALLONS PASSER ENSEMBLE

JOHNNY